Au cœur de la Bretagne, dans une étrange bibliothèque dotée d'un rayon «manuscrit refusés», une jeune éditrice découvre un manuscrit extraordinaire qu'elle décide aussitôt de publier. Le roman devient best-seller mais son auteur, Henri Pick, un pizzaïolo breton décédé deux ans plus tôt, n'aurait selon sa veuve jamais écrit autre chose que ses listes de courses. Persuadé qu'il s'agit d'une imposture, un célèbre critique littéraire décide de mener l'enquête, avec l'aide inattendue de la fille de l'énigmatique Henri Pick.
2019
Le mystère Henri Pick
de Rémi Bezançon
SYNOPSIS
CASTING
Jean-Michel Rouche
Fabrice Lucchini
Fred Koskas
Bastien Bouillon
Fabrice Lucchini
Fred Koskas
Bastien Bouillon
Joséphine Pick
Camille Cottin
Madeleine Pick
Josiane Stoléru
Camille Cottin
Madeleine Pick
Josiane Stoléru
Daphné Despero
Alice Isaaz
Alice Isaaz
FICHE TECHNIQUE
Réalisation
Rémi Bezançon
Scenario
Vanessa Portal & Rémi Bezançon
Rémi Bezançon
Scenario
Vanessa Portal & Rémi Bezançon
Durée
110 min
Sortie
Mars 2019
110 min
Sortie
Mars 2019
Genre
Comédie
Pays
France
Comédie
Pays
France
D'après le roman de
David Foenkinos
1er assistant réalisation
Jean-Louis Frémont
Décoration
Maamar Ech-Cheikh
David Foenkinos
1er assistant réalisation
Jean-Louis Frémont
Décoration
Maamar Ech-Cheikh
Bande originale
Laurent Perez del Mar
Direction de la photographie
Antoine Monod
Costumes
Marie-Laure Lasson
Laurent Perez del Mar
Direction de la photographie
Antoine Monod
Costumes
Marie-Laure Lasson
Montage
Valérie Deseine
Son
Marc Engels, Olivier Walczak, Anne Gibourg, Emmanuel Croset
Casting
Nadia Nataf
Valérie Deseine
Son
Marc Engels, Olivier Walczak, Anne Gibourg, Emmanuel Croset
Casting
Nadia Nataf
Production
Mandarin Cinéma (Isabelle Grelat,
Eric &Nicolas Altmayer)
Gaumont Production
Mandarin Cinéma (Isabelle Grelat,
Eric &Nicolas Altmayer)
Gaumont Production
Coproduction
France 2 cinéma
Scope Pictures
France 2 cinéma
Scope Pictures
Distribution
Gaumont distribution
Gaumont distribution
voir, lire, et inversement.
Par Floriane Lefebvre.
Lorsque le cinéma adapte une oeuvre littéraire, l'épineuse question de la nécessité et du service rendu est inévitable. Dans le cas du Mystère Henri Pick, il est facile de trancher. La vision de Rémi Bezançon est à la fois assez fidèle pour être satisfaisante, et assez différente pour que ceux qui auraient lu le roman au préalable puissent eux aussi être surpris. L'obligation de simplifier la trame, loin de saccager le travail de David Foenkinos, lui donne une nouvelle perspective et offre une autre conclusion. Et il est tout à fait ingénieux, dans une histoire d'enquête, de pouvoir donner la possibilité de suivre le film sans regretter de déjà connaitre la fin.
La réalisation enlevée, mais pas exagérée, nous emporte de bout en bout, et Camille Cottin et Fabrice Lucchini forment un duo sympathique tout à fait crédible. On finit convaincus qu'il est bon de chercher et trouver la vérité, mais pas toujours de la dévoiler. C'est vrai, la forme n'est pas vraiment originale, mais l'intrigue — qui doit, certes, tout au roman — est réjouissante et malicieuse. Elle rappelle, sans pousser la morale, qu'en creusant sous la surface des choses on peut parfois trouver des trésors. Le tout fonctionne parfaitement, et c'est tout ce que l'on demande à ce film.
C'est parce que le réalisateur a su capter l'essence du texte qu'il réussit cette adaptation. C'est parce qu'il s'agit d'une véritable transformation et non d'une transposition, que l'on peut regarder le film en se détachant de son spectre littéraire. C'est aussi ce qui permet aux spectateurs n'ayant pas lu Foenkinos de se plonger dans son roman après coup. Ils pourront alors y prendre le plaisir qu'il y a mis en l'écrivant, redécouvrir l'intrigue grâce à la délicieuse plume de l'auteur et en apprendre plus sur ces personnages que 110 minutes n'ont pu qu'effleurer. Car il faut bien garder en tête que toute la beauté d'un roman ne pourrait jamais tenir dans un long métrage, aussi long serait-il, aussi réussi serait-il.
La réalisation enlevée, mais pas exagérée, nous emporte de bout en bout, et Camille Cottin et Fabrice Lucchini forment un duo sympathique tout à fait crédible. On finit convaincus qu'il est bon de chercher et trouver la vérité, mais pas toujours de la dévoiler. C'est vrai, la forme n'est pas vraiment originale, mais l'intrigue — qui doit, certes, tout au roman — est réjouissante et malicieuse. Elle rappelle, sans pousser la morale, qu'en creusant sous la surface des choses on peut parfois trouver des trésors. Le tout fonctionne parfaitement, et c'est tout ce que l'on demande à ce film.
C'est parce que le réalisateur a su capter l'essence du texte qu'il réussit cette adaptation. C'est parce qu'il s'agit d'une véritable transformation et non d'une transposition, que l'on peut regarder le film en se détachant de son spectre littéraire. C'est aussi ce qui permet aux spectateurs n'ayant pas lu Foenkinos de se plonger dans son roman après coup. Ils pourront alors y prendre le plaisir qu'il y a mis en l'écrivant, redécouvrir l'intrigue grâce à la délicieuse plume de l'auteur et en apprendre plus sur ces personnages que 110 minutes n'ont pu qu'effleurer. Car il faut bien garder en tête que toute la beauté d'un roman ne pourrait jamais tenir dans un long métrage, aussi long serait-il, aussi réussi serait-il.
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Jean-Paul Rappeneau, France, 1990.
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