Alexandre vit à Lyon avec sa femme et ses enfants. Un jour, il découvre par hasard que le prêtre qui a abusé de lui aux scouts officie toujours auprès d’enfants.
Il se lance alors dans un combat, très vite rejoint par François et Emmanuel, également victimes du prêtre, pour « libérer leur parole » sur ce qu’ils ont subi.
Mais les répercussions et conséquences de ces aveux ne laisseront personne indemne.
2019
Grâce à Dieu
de François Ozon
SYNOPSIS
CASTING
Alexandre Guérin
Melvil Poupaud
Gilles Perret
Eric Caravaca
Odile, mère de François
Hélène Vincent
Aline, femme de François
Julie Duclos
Melvil Poupaud
Gilles Perret
Eric Caravaca
Odile, mère de François
Hélène Vincent
Aline, femme de François
Julie Duclos
François Debord
Denis Ménochet
Capitaine Courteau
Frédéric Pierrot
Père Preynat
Bernard Verley
Régine Maire
Martine Erhel
Denis Ménochet
Capitaine Courteau
Frédéric Pierrot
Père Preynat
Bernard Verley
Régine Maire
Martine Erhel
Emmanuel Thomassin
Swann Arlaud
Irène, mère d'Emmanuel
Josiane Balasko
Marie, femme d'Alexandre
Aurélia Petit
Cardinal Barbarin
François Marthouret
Swann Arlaud
Irène, mère d'Emmanuel
Josiane Balasko
Marie, femme d'Alexandre
Aurélia Petit
Cardinal Barbarin
François Marthouret
FICHE TECHNIQUE
Réalisation
François Ozon
Scenario
François Ozon
François Ozon
Scenario
François Ozon
Durée
137 min
Sortie
Février 2019
137 min
Sortie
Février 2019
Genre
Drame
Pays
France
Drame
Pays
France
Musique
Evgueni Galperine & Sacha Galperine
Montage
Laure Gardette
Costumes
Pascaline Chavanne
Evgueni Galperine & Sacha Galperine
Montage
Laure Gardette
Costumes
Pascaline Chavanne
Assistant réalisation
Alain Olivieri
Régie générale
Amélie Supau
Casting
David Bertrand, Anaïs Duran
Alain Olivieri
Régie générale
Amélie Supau
Casting
David Bertrand, Anaïs Duran
Photographie
Manuel Dacosse
Décoration
Emmanuelle Duplay
Manuel Dacosse
Décoration
Emmanuelle Duplay
Production
Mandarin Productions (Eric & Nicolas Altmayer)
Mandarin Productions (Eric & Nicolas Altmayer)
Coproduction
Scope Pictures
France 2 cinéma
FOZ
Scope Pictures
France 2 cinéma
FOZ
Distribution
Mars Films
Mars Films
ainsi soit-il.
Par Floriane Lefebvre, auteur-scénariste.
Le cinéma de François Ozon est protéiforme. Impossible de savoir à quoi ressemblera le film suivant, aucun risque d'avoir une impression de déjà vu. Avec Grâce à Dieu, il s’attaque cette fois à une question de société douloureuse, et brûlante, et parvient à la scénariser avec justesse. On n’y a pas peur des mots ni des images, et on n’y cherche pas à faire pleurer dans les chaumières. Chaque détail est nécessaire, et, aussi insoutenables soient-ils, jamais ils ne nous font détourner le regard. C’était là tout l'enjeu du film: là où l’Église feint de ne pas savoir, et recule lorsqu'il faut condamner, il est désormais de notre responsabilité, nous civils, croyants ou non, d’affronter l'horreur et de la combattre.
Il fallait donc montrer de manière factuelle, précise, la réalité du traumatisme et ses conséquences, quel qu’en soit le degré. Car il n’y a pas d'échelle de gravité dans cette affaire, chaque acte est également grave, également condamnable, également inexcusable. Et en cela le traitement presque chapitré, dressant un portrait après l’autre, était tout à fait adéquat. Il fallait aussi montrer qu’il ne s’agissait pas de combattre la foi catholique, mais bien la responsabilité des hommes. Le résultat n’est pas un brûlot anticlérical, il rappelle avec intelligence que tous les religieux ne sont pas coupables, seuls ceux qui sont malades et ceux qui se taisent. Que ceux-là doivent être jugés. Que l’Église doit être purgée pour continuer d'assurer son rôle.
L’unique élément que l’on pourrait regretter est une séquence à tendance #metoo. Lorsque la femme de l’une des victimes raconte qu'elle aussi a subi les sévices d'un homme lorsqu'elle était enfant. D’un ami de la famille. La digression, aussi grave soit-elle, n’apporte malheureusement rien. Si ce n’est l'impression que l'on a voulu tout mettre dans un même panier. Il eût mieux valu garder ces précieuses minutes pour parfaire le portrait d’Emmanuel (Swann Arlaud), qui arrive tardivement et donc est un peu précipité, alors qu’il aurait nécessité qu’on s’y intéresse plus longuement. Il n’y a donc (presque) rien à dire. Juste un film à voir, absolument, puis à digérer.
Il fallait donc montrer de manière factuelle, précise, la réalité du traumatisme et ses conséquences, quel qu’en soit le degré. Car il n’y a pas d'échelle de gravité dans cette affaire, chaque acte est également grave, également condamnable, également inexcusable. Et en cela le traitement presque chapitré, dressant un portrait après l’autre, était tout à fait adéquat. Il fallait aussi montrer qu’il ne s’agissait pas de combattre la foi catholique, mais bien la responsabilité des hommes. Le résultat n’est pas un brûlot anticlérical, il rappelle avec intelligence que tous les religieux ne sont pas coupables, seuls ceux qui sont malades et ceux qui se taisent. Que ceux-là doivent être jugés. Que l’Église doit être purgée pour continuer d'assurer son rôle.
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Jean-Paul Rappeneau, France, 1990.
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